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Vous songez à vendre un fonds de commerce ? Pour cela vous devrez connaître certaines mentions obligatoires visant à protéger les différentes parties, ainsi que les créanciers du cédant. La cession d’un fonds de commerce est une opération délicate sollicitant l’expertise de professionnels habilités. C’est pourquoi vous devriez confier votre transaction à une agence spécialisée dans les transactions de fonds de commerce comme CENTURY 21. Nos experts vous apporteront leur soutien, leur savoir-faire et leur connaissance du terrain afin de vous aider à vendre votre fonds de commerce au meilleur prix.

La valorisation de votre fond de commerce CENTURY 21 repose sur une expertise multisectorielle à travers le monde. Elle s'appuie sur le développement d’un modèle multicritères, croisant analyse stratégique et valorisation financière.

LES ÉTAPES POUR CÉDER SON FONDS DE COMMERCE

Etape 1 : Inventorier les éléments à transmettre

Le fonds de commerce est composé d’éléments corporels (marchandise, outillage, matériel, etc.) et incorporels (clientèle, droit au bail, nom commercial, etc.) assignés à l’exploitation d’une activité industrielle ou commerciale. Ces éléments ne sont pas obligatoirement transférés lors de l’acte de cession. Ils sont généralement identifiés par un inventaire détaillé et précis qui pourra permettre une estimation juste et cohérente du fonds de commerce Les éléments transmis avec la vente du fonds de commerce :

  • Les incorporels ne peuvent être quantifiés physiquement. Il s’agit notamment du nom commercial, du droit du bail, du nom de domaine, des contrats de travail ou encore de la clientèle. Cette dernière est d’ailleurs un élément indispensable du fonds de commerce. S’il n’existe pas de clientèle, il n’existe pas de fonds. Il n’est donc pas possible d’avoir de cession. La clientèle est uniquement perçue comme un élément du fonds de commerce lorsqu’elle est annexée au vendeur en personne.
  • Les corporels rassemblent uniquement des éléments concrets, réels, visibles et palpables. Il s’agit notamment du mobilier, du matériel, des marchandises, de l’outillage ou encore des documents comptables. Ils composent le fonds de commerce. C’est pour cela qu’il est essentiel qu’ils donnent lieu à un inventaire détaillé et estimatif.
Les éléments non compris dans la vente du fonds de commerce :
  • Les immeubles ;
  • Les créances et les dettes, sauf sous certaines conditions ;
  • Le droit de terrasse ;
  • Les contrats, sauf ceux à transmettre obligatoirement ;
  • Les actions en justice ;
  • Les documents comptables, mais ils doivent être tenus à la disposition de l’acheteur durant au moins 3 ans.

Etape 2 : Les 2 obligations d’information à la vente du fonds de commerce

Il est essentiel que le futur vendeur informe au préalable ses salariés de sa décision de céder son fonds de commerce avant de procéder à l’acte de cession. Il faut que la date de réception de cette information soit certaine. C’est pourquoi il est possible de la faire au cours d’une réunion d’information avec les signatures des salariés présents sur un registre de présence ou encore par le biais d’un courrier électronique. Il faut savoir qu’un salarié peut engager une action contre le vendeur si le fonds de commerce est vendu en méconnaissance de cause. Il est également essentiel que la commune soit au préalable informée de la cession de fonds de commerce.

Etape 3 : Mise en place de la promesse de cession

La signature d’une promesse précède généralement la cession du fonds de commerce. Elle permet de sceller un accord entre le cédant et l’acquéreur sur les conditions de cession et le prix de vente. Elle donne également le temps aux deux parties d’effectuer certaines démarches en amont de la signature de l'acte définitif de vente du fonds de commerce. Il s’agit, par exemple, pour l’acquéreur de demander un prêt bancaire. La promesse unilatérale de cession de fonds de commerce : A/ Ecriture de la promesse unilatérale  La promesse unilatérale est un engagement du cédant à vendre le fonds de commerce (promesse unilatérale de vente) ou de l’acquéreur à acheter le fonds de commerce (promesse unilatérale d’achat). Ainsi que son nom l’indique, cette convention n’engage qu’une seule des parties de la cession de fonds de commerce. L’autre partie ne se soumet à aucun engagement. Comme la promesse unilatérale n’est pas considérée comme un contrat de vente, il n’est pas exigé d’inclure les mentions obligatoires prévues dans l’acte de cession. Néanmoins, cela demeure fortement conseillé. La promesse unilatérale de vente est la plus couramment utilisée dans la cession de fonds de commerce. L’acheteur dispose d’une option d’achat qu’il pourra lever ou non selon les conditions fixées par la promesse. Si le vendeur se rétracte pendant le délai d’option, l’acquéreur peut uniquement recevoir des dommages et intérêts. Il n’a pas la possibilité d’obtenir une condamnation du vendeur à opérer ses engagements, sauf en cas de clause indiquant l’opposé mentionnée dans la promesse. Il est aussi possible de prévoir une indemnité d’immobilisation due par l’acquéreur. Celle-ci sera conservée par l’acheteur dans le cas où l’acquéreur ne peut réaliser sa promesse. Pour en savoir plus sur ce sujet, n’hésitez pas à demander conseil à nos experts ! B/ Inscription de la promesse unilatérale  La promesse unilatérale doit être constatée par écrit. Elle peut être la forme sous seing privé ou la forme authentique. Elle doit être relevée auprès du greffe du tribunal de commerce dans les plus brefs délais.  La promesse synallagmatique de cession de fonds de commerce : La promesse synallagmatique, appelée aussi compromis de vente, est un engagement réciproque de la part de chacune des deux parties. L’un promet de vendre le fonds de commerce, l’autre de l’acheter au prix préalablement fixé. Ce contrat n’est soumis à aucun droit d’enregistrement, ni aucun formalisme particulier. Les mentions obligatoires prévues par les articles du Code de commerce marocain doivent être indiquées dans le contrat. Les conditions essentielles de la vente et les conditions suspensives indispensables à sa réalisation doivent également être incluses dans le contrat. Il en est de même pour l’accord ferme des deux parties sur le prix de vente. Par conséquent, le cédant et l’acquéreur sont liés par leur engagement et n’ont pas la possibilité de se rétracter. La promesse synallagmatique est généralement signée sous condition suspensive. Cela signifie que l’exécution du contrat est suspendue tant que l’acquéreur n’a pas obtenu un prêt lui permettant de financer son achat. Que ce soit en globalité ou en partie. Dans le cas où la condition suspensive se réalise, la vente produit un effet rétroactif depuis la date de la signature de la promesse. Dans le cas où la condition suspensive ne se réalise pas, le contrat devient alors caduc et les parties sont libérées. Il est souvent prévu qu’une indemnité d’immobilisation  à 10 % du prix de vente soit préparée et acquise par le promettant s’il y a défaut de réalisation de la vente de la part du bénéficiaire. S’il y a bien réalisation, l’indemnité sera attribuée sur le prix de vente. En outre, la nullité de la vente peut être entraînée par l’omission d’une des mentions obligatoires incluses dans l’acte de vente. Elle doit néanmoins être faite sous la demande de l'acquéreur.

Etape 4 : Mise en place de l’acte de cession de fonds de commerce

L’acte de vente de fonds de commerce doit exister en trois exemplaires. Il est à destination du cessionnaire, du cédant et du greffe du tribunal de commerce. Certaines mentions doivent figurer sur l’acte de cession selon l'article 81 du code de commerce marocain :

  • Nom du vendeur ;
  • Date de la cession ;
  • Prix de l’acquisition avec une distinction des éléments incorporels, des marchandises et du matériel ;
  • Etat des inscriptions des privilèges et des nantissements ;
  • Informations sur le bail, la durée, la date, le montant du loyer et le nom du bailleur ;
  • Origine de la propriété de fonds.
Dans le cas où l’une de ces mentions est manquante, la validité de l’acte de cession peut être remise en cause. Il est alors possible pour l’acheteur de demander l’annulation de la vente ou la réduction de son prix. Il n’a cependant qu’un an pour se décider.  Le chiffre d’affaires et les résultats d'exploitation des trois derniers exercices comptables qui ont été ultérieurs à celui de la vente doivent être figurés dans l’acte de cession. Les chiffres d’affaires mensuels entre la clôture du dernier exercice et le mois antérieur à la vente devront aussi figurer sur l’acte de cession. Ainsi que nous l’avions précédemment évoqué, l’acte de cession doit obligatoirement mentionner le bail commercial. Sa date, sa durée, ainsi que le nom et l’adresse du bailleur et du cédant devront également figurer sur l’acte de cession. Omettre ou mentir sur l’une de ces mentions peut conduire à des sanctions. Pour obtenir davantage d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à prendre conseil auprès de nos experts !

Etape 5 : Les formalités à effectuer après la signature

Chacune des parties doit réaliser une série de formalités suivant la signature de l’acte de cession du fonds de commerce. Il s’agit notamment des déclarations fiscales, de l’enregistrement de l’acte de cession auprès des impôts, des publicités, etc. Celles-ci doivent être accomplies dans les plus brefs délais. Suite au dépôt de la cession du fonds de commerce au secrétariat du greffe du tribunal de commerce, un extrait de l’acte de vente est reporté dans le registre du commerce. Il est ensuite publié dans le Bulletin Officiel et dans un journal d’annonces légales. Ces deux formalités sont accomplies par le secrétaire-greffier.

Etape 6 : Les garanties dont bénéficie l’acquéreur

Une cession de fonds de commerce peut générer des coûts financiers importants, ainsi que certaines complications en raison de la complexité de l’opération. C’est pourquoi l’acquéreur bénéficie d’un certain nombre de garanties légales de la part du vendeur, et ce, dès la signature de l’acte de cession. Ces garanties lui permettent de se retrouver en sécurité suite à son opération. Elles lui permettent également d’obtenir une nullité de vente ou une diminution du prix de vente sous certaines conditions, ainsi que l’éventuelle attribution de dommages et intérêts. Pour obtenir des renseignements complémentaires, nous vous invitons à vous tourner vers l’expertise de nos agents experts en fonds de commerce.

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